Sculpture monumentale
Depuis 2013, Félix Valdelièvre a orienté sa production vers des sculptures plus imposantes, pouvant être exposées en extérieur. L'artiste a dû apprendre à maîtriser le travail de nouveaux matériaux, comme l'acier corten et songer à trouver un nouvel emplacement pour son atelier, devenu trop petit...
Une évolution progressive vers la sculpture monumentale
Ma venue à la sculpture monumentale et d'extérieur s’est faite progressivement.
L’évolution a été naturelle, car l’envie était de plus en plus forte de réaliser de grandes pièces de plus de 2 mètres. J’avais déjà commencé, vers 2013 à créer des sculptures hautes de 1.60 m à 2 mètres en fer oxydé et verni, qui ne peuvent donc pas rester en extérieur de manière pérenne. La seule manière de palier à ce problème étant de travailler avec des métaux spéciaux, à savoir l’acier auto-patinable (souvent appelé "acier corten") et aussi l’acier inoxydable.
J’ai commencé par l’acier corten avec lequel j’ai réalisé une première œuvre haute de 1 mètre afin de me familiariser avec cet acier qui a une plus grande résistance que l’acier classique et demande plus de manutention. Après une deuxième pièce de moyenne taille (1.40 m), je décide de réaliser une première "sculpture monumentale" au début de l’année 2014, qui va mesurer 2.23 mètres.
Ça y est le pas est franchi ! Mon appréhension quant à mes capacités d’y arriver étant dissipée et l’envie de faire plus grand me font réaliser en fin d’année 2014 une deuxième sculpture en acier corten de 2.50 mètres plus imposante que la première. Je commence donc à exposer dans des lieux qui proposent de la sculpture monumentale : d’abord le parc du Château Vargoz à Sérignan, invité par le sculpteur Lionel Laussedat en 2014, puis au Château de Bosc en 2015.
Contraintes liées à la sculpture monumentale
Mes première sculptures monumentales ont été réalisées dans un petit atelier au rez-de-chaussée de mon habitation, la place y était limitée et mon équipement assez basique. J'ai donc été contraint de me limiter à des tailles de sculptures que je peux manipuler seul et sans palan.
Je réalise en 2015 une troisième sculpture monumentale en corten de 2.70 mètres, toujours dans l’idée de faire plus grand que la précédente tout en restant dans les limites de mes capacités de réalisation dans cet atelier. Cette sculpture a été exposée dans les jardins de l'hôtel Le Phébus à Joucas, en partenariat avec la Galerie 22, de Juillet à Septembre 2015.
En 2017, commençant à ressentir de la frustration quant à mon incapacité de réaliser des sculptures plus grandes, j’en ai conçu, malgré tout, une de 3 mètres, en sachant qu’elle n'allait pas rentrer en hauteur dans mon atelier ; j'ai dû l'assembler horizontalement, non sans mal, au cours de l’année 2018.