Ma venue à la sculpture monumentale et extérieure c’est faite progressivement.
L’évolution c’est faite naturellement par l’envie de plus en plus forte de réaliser de grandes pièces de plus de 2 mètres. J’avais déjà commencé, vers 2013 à créer des sculptures hautes de 1.60 m à 2 mètres en fer oxydé et verni, qui ne peuvent donc pas rester en extérieur de manière pérenne. La seule manière de palier à ce problème étant de travailler avec des métaux spéciaux, à savoir l’acier auto-patinable (souvent appelé "acier corten") et aussi l’acier inoxydable.
J’ai commencé par l’acier corten avec lequel j’ai réalisé une première œuvre haute de 1 mètre afin de me familiariser avec cet acier qui a une plus grande résistance que l’acier classique et demande plus de manutention. Après une deuxième pièce de moyenne taille (1.40 m), je décide de réaliser une première "sculpture monumentale" au début de l’année 2014, qui va mesurer 2.23 mètres.
Ça y est le pas est franchi ! Mon appréhension quant à mes capacités d’y arriver étant dissipée et l’envie de faire plus grand me font réaliser en fin d’année 2014 une deuxième sculpture en acier corten de 2.50 mètres plus imposante que la première. Je commence donc à exposer dans des lieux qui proposent de la sculpture monumentale : d’abord le parc du Château Vargoz à Sérignan, invité par le sculpteur Lionel Laussedat en 2014, puis au Château de Bosc en 2015.
Je travaille dans un petit atelier au rez-de-chaussée de mon habitation, la place y est limitée et mon équipement assez basique, je dois donc me limiter à des tailles de pièces que je peux manipuler seul et sans palan. Je réalise en 2015 une troisième sculpture monumentale en corten de 2.70 mètres, toujours dans l’idée de faire plus grand que la précédente tout en restant dans les limites de mes capacités de réalisation dans cet atelier. Cette sculpture a été exposée dans les jardins de l'hôtel Le Phébus à Joucas, en partenariat avec la Galerie 22, de Juillet à Septembre 2015.
Plus récemment, commençant à sentir de la frustration quant à mon incapacité de réaliser des pièces plus grandes, j’en produit, malgré tout, une de 3 mètres en sachant qu’elle ne va pas rentrer en hauteur dans mon atelier et que je vais devoir l’assembler horizontalement, ce que je fais, non sans mal au cours de l’année 2018.
En 2019, j'ai acquis l'ancienne gare ferroviaire de Cases-de-Pène, en vue d'y établir mon nouvel atelier de sculpture sur métal. Les travaux de rénovation son actuellement en cours.