Texte de Romain Jalabert

Animateur de la Maison des arts à Bages

"C'est en débutant une formation de plombier-chauffagiste que Félix Valdelièvre a - pour ainsi dire - croisé le fer pour la première fois, en 1999. Aussitôt séduit par l'art de faire fusionner la matière, il s'est lancé dans la sculpture en créant un bestiaire imaginaire très éclectique (terrestre, aquatique et volant). Jouant sur les différents contrastes qui s'offraient à lui, il s'est alors efforcé de donner du mouvement et de la légèreté à cette matière rigide et pesante qu'est pourtant le fer.

Peu à peu, ressentant le besoin de se renouveler et d'explorer de nouvelles voies, mais puisant aussi dans son expérience et le bénéfice d'une certaine maturité, Félix Valdelièvre s'est orienté vers un travail non-figuratif, faisant naître ces volumes. A la recherche de formes organiques qui s'opposent à la matière qui les donne à voir, le sculpteur brouille les pistes, met de l'asymétrie dans la symétrie, du dénivelé dans les lignes droites, non sans reconnaître un goût certain pour la contradiction..."

Ils ont été touchés par ses sculptures

Dernier arrêt à la station. À l’entrée à gauche du premier rond-point qui ouvre sur le village de Cases-de-Pène, l’ancienne gare de la ligne Perpignan Carcassonne, inaugurée en 1903, regarde pousser les mauvaises herbes entre les voies qui ne portent plus que le train rouge du Fenouillède...

Suite de l'article de Thierry Grillet


 
 








 

Au commencement était la matière. Et la matière parut stable et pérenne à l’homme. Et l’homme vit alors qu’elle pouvait néanmoins changer d’état selon son désir. Et l’homme émerveillé découvrit la fusion.

Suite de l'article d'Alessandra Monachesi Ribeiro

Sculpteur, Felix Valdelièvre travaille la matière pour donner dans un premier temps forme à un bestiaire, piafs et bestioles, déjà dans une recherche d'une épure, et non sans un brin d'humour.

Suite de l'article de Rémy Soual

Il ressemble à ses sculptures. Ou vice versa. Grand, raciné comme les arbres vers le ciel. Harmonieux. Ses sculptures, je les ai découvertes au Somail, dans un printemps en attente de l'odeur rude des cyprès, celle enivrante des pins, un printemps vert de belle saison...

Suite de l'article de Simone Salgas

Au début l'artisan veut prouver qu'il sait faire, il adopte un style figuratif. Mais très vite l'imagination prend le pouvoir, et, la maîtrise parfaite de l'outil permettant toutes les audaces, l'artiste se révèle, et nous régale de purs joyaux d'équilibre et de technique, véritables pépites de sculpture.

Suite du texte de Dominique Coutelle

C'est en débutant une formation de plombier-chauffagiste que Félix Valdelièvre a - pour ainsi dire - croisé le fer pour la première fois, en 1999. Aussitôt séduit par l'art de faire fusionner la matière, il s'est lancé dans la sculpture en créant un bestiaire imaginaire très éclectique (terrestre, aquatique et volant).

Suite du texte de Romain Jalabert

Il se serait bien gardé de prendre cette affirmation au sérieux lorsqu’il y a quelques années, fort de sa fraîche formation aux techniques de chaudronnerie et sans intention particulière, il se prenait à jouer avec des chutes de métal, proposant des objets mêlant plaisir, curiosité technique, jeu esthétique avec ou sans finalité.

Lire la suite du texte de Pierre Robinault

 

Félix Valdelièvre, tel un titan têtu forge le fer, l'organise dans l'espace par des distorsions harmonieuses, clin d'œil à Tatline, puis caresse le métal formé de ses patines veloutées.

Articles à propos de Félix Valdelièvre